Pourquoi le Québec a besoin de plus de milieux familiaux reconnus en 2026

Le Québec fait face à un défi majeur dans le domaine de la petite enfance : malgré les efforts des dernières années, il manque encore un nombre suffisant de milieux familiaux reconnus pour répondre à la demande croissante des familles. Chaque année, des milliers de parents se retrouvent sur des listes d’attente, parfois loin de leur domicile, ou doivent accepter des solutions de garde moins accessibles ou moins adaptées à leurs besoins.

Les milieux familiaux reconnus jouent ici un rôle essentiel. Ils offrent aux enfants un environnement chaleureux, sécuritaire et éducatif, tout en permettant aux parents de concilier travail et famille. Ces services, encadrés par le ministère de la Famille, garantissent que chaque enfant bénéficie d’une qualité de soins et d’activités éducatives conformes aux normes provinciales. Mais au-delà de la réglementation, ces milieux sont un véritable levier pour l’équité sociale et le développement des communautés locales.

Un engagement gouvernemental renouvelé

Sous l’initiative de Suzanne Roy, alors ministre de la Famille, plusieurs démarches ont été amorcées afin de faciliter la création de milieux familiaux reconnus et d’augmenter le nombre de places disponibles pour les familles du Québec.

Aujourd’hui, la ministre Kateri Champagne Jourdain poursuit ce travail en mettant l’accent sur la simplification des procédures et le soutien concret aux futures responsables.

Plutôt que d’alourdir le processus, le ministère souhaite rendre les étapes plus claires et plus accessibles. Les bureaux coordonnateurs demeurent des partenaires essentiels, offrant de l’accompagnement, des formations et des ressources à celles qui souhaitent se lancer.
Des aides financières et des outils pratiques sont également disponibles pour aider à l’aménagement et à la mise en conformité des milieux.

Ces mesures visent avant tout à valoriser la contribution des éducatrices, à répondre à la demande croissante de places et à soutenir l’entrepreneuriat féminin dans le domaine de la petite enfance.

L’importance de la reconnaissance

La reconnaissance officielle d’un service familial n’est pas simplement un titre administratif : elle assure que les enfants évoluent dans un environnement stimulant et sécurisé. Elle permet également aux responsables d’organiser leur service avec professionnalisme et de bénéficier de soutien gouvernemental et communautaire. Pour les parents, c’est la garantie que chaque enfant est pris en charge par des éducatrices formées et que leur développement est accompagné de manière optimale.

Suzanne Roy a rappelé à plusieurs reprises que chaque nouvelle responsable de milieu familial reconnue représente un pas de plus vers un Québec plus équitable et accessible pour toutes les familles. Son ministère multiplie les initiatives de soutien et de formation pour que la transition des PNR se fasse en douceur et que les milieux familiaux soient pleinement opérationnels et sécuritaires.

Un enjeu toujours présent

Malgré ces mesures ambitieuses, des défis demeurent. Le recrutement et la rétention des éducatrices qualifiées restent une préoccupation, particulièrement dans les régions éloignées. Certains milieux accueillant des enfants ayant des besoins particuliers nécessitent encore plus de ressources et de soutien spécialisé. Enfin, l’application uniforme des normes et de l’équité d’accès reste un travail constant, qui nécessite engagement et suivi.

Le Québec a donc tout à gagner à multiplier les milieux familiaux reconnus. Chaque ouverture contribue à créer un environnement sûr, stimulant et accessible pour les enfants, tout en offrant aux parents la tranquillité d’esprit et la possibilité de participer pleinement au marché du travail.

En 2026, le moment est idéal pour devenir responsable d’un service familial reconnu. Avec le soutien du gouvernement et des programmes comme Entrepreneur.e pour l’enfance, il est possible de se lancer en toute confiance et de contribuer directement au bien-être des familles et des communautés québécoises.

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