Témoignage de Claudine Roy : Une carrière dédiée à la petite enfance

Découvrez Claudine Roy, qui prend maintenant sa retraite après 25  années dédiées au domaine de la petite enfance. Tout au long de sa carrière, Claudine a su transmettre ses connaissances, son expérience et sa sagesse à de nombreux enfants et familles. Sa longévité dans ce métier témoigne d’un véritable amour pour la petite enfance et d’un engagement passionné.

Dans cet article, Claudine partage ses souvenirs, ses apprentissages et ses conseils pour la prochaine génération d’entrepreneur.e.s du milieu de la petite enfance. N’oubliez pas de lui souhaiter une merveilleuse retraite dans les commentaires !

Questions pour l’entrevue

1. Qu’est-ce qui vous a poussé à vous lancer dans le domaine de la petite enfance ?

Claudine : Changement de carrière dû à un accident d’auto, mais j’ai toujours eu une affinité avec les enfants, ayant eu moi-même quatre enfants.

2. Au fil des années, votre domaine a beaucoup évolué. Quels changements vous ont le plus marquée ?

Claudine : L’approche avec les enfants est beaucoup plus centrée sur leurs besoins et sur l’accompagnement de leur développement à leur rythme.

3. Avez-vous une anecdote mémorable à partager liée à votre métier ?

Claudine : Un petit bonhomme qui arrive le matin, tout fier de me montrer qu’il a mis sa belle chemise pour me faire plaisir (Cloclo adore les petits bonhommes en chemise !). Il me dit : « J’ai une crevette pour une cravate ! »
Mais ce que je préfère par-dessus tout, c’est le lundi matin, quand je vois leurs yeux s’illuminer en découvrant l’aménagement qui correspond au thème de la semaine.

4. Vous avez croisé de nombreux enfants au fil des années. Y en a-t-il un qui vous manque particulièrement ? Comment gérez-vous les départs vers l’école, sachant que l’on s’attache aux petits ?

Claudine : Oui, c’est sûr. Nous avons ces bouts de chou de 8 mois à 5 ans, et parfois même la fratrie qui suit aussi. Nous les laissons partir avec un serrement au cœur et quelques larmes.

5. Si vous pouviez donner un conseil à la Claudine qui débutait sa carrière, lequel serait-ce ?

Claudine : De ne pas lâcher et surtout de ne pas hésiter à aller chercher de l’aide auprès de son agente de soutien.

6. Quels conseils donneriez-vous à la prochaine génération d’entrepreneur·e·s dans le milieu de la petite enfance ?

Claudine : La planification de la journée et l’organisation sont primordiales, tout comme les moments d’observation au sein de son groupe.

7. Que pensez-vous du programme Entrepreneur·e pour l’enfance et de l’impact qu’il peut avoir pour quelqu’un qui se lance ?

Claudine : Je trouve que c’est un très beau programme, une belle opportunité. Avec les subventions, cela facilite la démarche d’ouverture d’un service de garde et réduit beaucoup le stress lié à l’investissement.

8. Étant travailleuse autonome, comment avez-vous équilibré votre vie familiale et professionnelle ?

Claudine : Cela s’appliquait plus ou moins, car mes enfants étaient déjà grands et mon conjoint travaillait avec moi.

9. Selon vous, quels sont les plus grands avantages d’ouvrir un service de garde en milieu familial ?

Claudine : Pour moi, c’était d’éviter les déplacements, surtout l’hiver. Beaucoup de frais entrent dans les dépenses de garderie, et je pouvais préparer mes journées au rythme et selon les besoins des enfants.

10. Quels défis majeurs avez-vous rencontrés au cours de votre carrière et comment les avez-vous surmontés ?

Claudine : La communication avec les parents. J’ai réussi à surmonter cette contrainte grâce aux formations offertes. Cela m’a aidée à prendre ma place et à établir mes limites.

11. Y a-t-il des pratiques ou habitudes qui, selon vous, ont fait la différence dans la qualité de votre travail au fil des années ?

Claudine : Oui ! Le fait d’être une personne minutieuse, organisée et de planifier à l’avance m’a grandement aidée — tout comme le fait d’être créative.

12. Quels outils ou méthodes avez-vous trouvés les plus efficaces pour gérer votre groupe d’enfants ?

Claudine : Les grilles d’observation ont été très utiles pour détecter les problèmes de développement et comprendre les déclencheurs des crises.

13. Selon vous, voyez-vous une différence entre les enfants d’aujourd’hui et ceux des générations passées ? Si oui, lesquelles vous ont le plus marquée ?

Claudine : Oui, beaucoup plus d’enfants aujourd’hui sont très actifs et présentent des comportements plus difficiles.

14. Quels sont vos projets ou vos passions pour cette nouvelle étape de votre vie, maintenant que vous prenez votre retraite ?

Claudine : J’analyse ma situation actuelle, mais je ne vous cacherai pas que je ressens un grand vide.

15. Si vous pouviez transmettre un seul message aux jeunes qui veulent se lancer dans la petite enfance, quel serait-il ?

Claudine : Lancez-vous ! Vous avez à votre disposition toutes les formations et le soutien de nos agentes de soutien, qui sont là pour vous aider. Ne l’oublions pas : c’est le plus beau des métiers !

16. En regardant votre parcours, qu’est-ce qui vous rend la plus fière de votre carrière ?

Claudine : C’est de revoir mes petits amis 25 ans plus tard avec leurs propres enfants, de retrouver des parents avec qui j’ai tissé des liens d’amitié au fil du temps, et de voir le parcours de ces petits. Pour moi, ce sont des rayons de soleil qui ont illuminé mes journées pendant toutes ces années.


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